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Aviron Santé

L’AMMH a développé un projet concernant l’aviron santé que vous trouverez ici

On ne va pas redire ici par le menu tous les bienfaits de ce sport d’équipe et de nature qu’est l’aviron : il est un site qui le fait très bien… L’aviron est un sport complet, qui est l’un des meilleurs pour le cœur (dans les salles de fitness, l’entraînement sur machine à ramer est l’exercice de cardio-training par excellence) ; c’est un sport de glisse, « porté », qui, préserve les articulations des chocs et des micro-traumatismes répétés auxquels sont si souvent exposés les pratiquants d’autres sports. Les jeunes rameurs, en pleine croissance, ne pratiquent l’aviron qu’en « couple », avec des avirons dont les palettes sont de taille limitée, afin que leur corps reste bien symétrique en ramant et pour préserver leur colonne vertébrale. Enfin, l’esprit d’équipe qui caractérise le mieux notre sport et qui en est la prime valeur n’est pas le moindre de ses avantages pour la formation de la personnalité.

Arrêtons-nous ici, car on nous reprocherait de manquer d’objectivité. Et reconnaissons que notre sport n’a guère qu’un seul défaut, bizarre mais finalement bien agréable : on en devient assez facilement passionné, « accro » !

Et puis, il ne nous évite pas quelques petits soucis, que votre enfant pourrait lui aussi ressentir :

Ampoules aux mains : tous les rameurs débutants en ont, tant que les callosités caractéristiques de la main du rameur ne se sont pas formées. Certains tentent de les éviter en portant des gants ; mais, d’une part, il n’est pas établi que ce soit une protection bien efficace et d’autre part, les gants gênent la bonne exécution du coup d’aviron… Il faut donc s’en passer et souffrir (un tout petit peu), temporairement. Les ampoules seront classiquement traitées, désinfectées.

Écorchures : il arrive parfois, dans certains bateaux et en fonction des réglages de leurs parties ajustables, que le corps du rapeur, dans son mouvement, frotte sur des éléments fixes du bateau. Il en résulte des écorchures, plus spectaculaires qu’inquiétantes ! On évite ensuite les morsures (bénignes) infligées par les bateaux en changeant de place dans le bateau, en modifiant les réglages…

Blessures et maladies : votre enfant devra avertir son entraîneur de toute blessure, de toute maladie qui pourrait l’affecter. S’il est déjà devenu accro, il voudra certainement ramer, mais il devra s’ouvrir de ses problèmes à son entraîneur et tous deux aviseront.

La croissance n’est pas un état pathologique, mais parfois, dans les moments où elle est très rapide, une forte fatigue peut s’ensuivre et il faut alors éviter tout surentraînement ; c’est pourquoi les entraînements des minimes et cadets sont modérés, mais votre jeune ne devra pas hésiter à signaler à son entraîneur toute fatigue inhabituelle ou toute douleur, notamment vertébrale.

Soleil, chaleur : ce ne sont pas des problèmes de début de saison sportive, mais, au retour des beaux jours, votre jeune évitera les coups de soleil en conservant un maillot léger sur le torse ; il veillera à s’hydrater suffisamment.

Froid, pluie et neige : ils ne tarderont pas à venir, le rameur s’en préserve par un habillement « multicouches » ajustable suivant la température de l’air, le vent, l’effort produit… Il est important que le rameur ne prenne pas froid à la fin de l’entraînement, c’est pourquoi il faut qu’il se munisse d’un vêtement chaud qu’il puisse enlever dès qu’il est échauffé et qu’il revêtira en accostant au ponton de débarquement. Moyennant ces précautions, les rameurs développent une bonne capacité d’adaptation et une forte résistance aux changements atmosphériques et au froid.

Pour terminer, quelques mots à propos du régime alimentaire du jeune rameur. Quelques mots seulement, car le régime du rameur n’est pas différent de celui d’un autre athlète. On peut toutefois noter que la dépense énergétique causée par la pratique de l’aviron est élevée et qu’il n’y a pas lieu d’être surpris par l’appétit d’un rameur. L’apport calorique doit rester majoritairement glucidique (au moins 60 %, sauf pour les jeunes en période de croissance pour lesquels l’apport protéinique doit être accru, sans pour autant que l’apport glucidique soit inférieur à 50 %). Une abondante documentation sur l’alimentation du sportif et facilement accessible et on s’y reportera. Très concrètement, on se rappellera qu’il faut prévoir que les jeunes, avant les entraînements matinaux, prennent un copieux petit déjeuner, surtout en période hivernale (fruits, pain complet, fromage, etc.) au moins une heure avant le début de la séance d’entraînement et que, en respectant ce même délai, ils consomment un goûter (pain, chocolat, biscuits, fruits…) avant tout entraînement en fin de journée. Notons enfin que le rameur doit boire suffisamment fréquemment : pour toutes les séances d’entraînement au Club, qui sont d’une durée raisonnable (2 h ½ au plus, dont une partie seulement sur l’eau), la seule boisson appropriée est l’eau. Chaque rameur est pourvu de sa petite bouteille personnelle, qu’il ne faut pas abandonner sur la berge ou sur le ponton (veiller à l’hygiène et à la propreté !).