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La sécurité sur l’eau : les principes.

 

Ces préceptes ne sont pas des éléments de décor, énoncés pour rassurer la famille et les amis :

ils sont à vivre. Tout l’encadrement, tous les rameurs en font règles de comportement, profondément intégrées à la pratique.

Il y va tant de la sécurité de chacun que de la vie de notre Association :

c’est la préoccupation de chacun et l’expression la plus profonde de notre solidarité.

 

Rameurs et barreurs doivent savoir tous bien nager ; ils sont capables de s’immerger entièrement.

S’échauffer à terre, même brièvement, ne pas embarquer à jeun ; s’habiller suffisamment pour se protéger du froid ou du soleil (se couvrir la tête si besoin, ne pas ramer torse nu)

S’assurer, avant d’embarquer, que tous les éléments boulonnés du bateau sont bien fixés et qu’il ne manque rien, notamment la boule à l’avant du bateau. Vérifier la fermeture des trappes et bouchons des compartiments étanches, destinés à garantir la flottabilité du bateau.

Inscrire la sortie sur le cahier de sorties.

Au moins un bateau de sécurité doit être sur l’eau, avec essai réussi de démarrage du moteur, avant toute mise à l’eau des bateaux sportifs.

Lorsque les conditions climatiques sont défavorables, lorsque le milieu naturel est hostile, ou quand la Seine charrie trop d’obstacles à la navigation (troncs d’arbres,…), le responsable d’entraînement peut être amené à interdire toute mise à l’eau, ou à interdire l’utilisation de certains bateaux (notamment les ‘bateaux courts’). En cas d’orage, tous les bateaux doivent revenir au ponton. De façon générale, les barreurs et rameurs respectent bien les consignes qui leur sont données par le responsable d’entraînement. Ils se conforment au schéma de circulation :

la circulation, dans le sens du courant, s’effectue le long des berges de l’île, et, en remontant le courant, en rive droite de la Seine.

Ne pas naviguer au-delà des limites du bassin (il s’étend de quelque 100 m en amont du ponton jusqu’à la pointe de l’Île de Juziers), sauf autorisation expresse du responsable d’entraînement.

La navigation nocturne est interdite.

En tout temps, rester vigilant. Sur l’eau, se retourner périodiquement pour discerner les obstacles devant le bateau : autres embarcations, débris végétaux…

Accorder une priorité absolue à tous les autres bateaux (péniches, bacs, péniches de plaisance…).

Tout équipage rattrapé par un autre, plus rapide, doit faciliter le dépassement autant qu’il est nécessaire et possible. Il doit se laisser dépasser de telle façon que la manoeuvre de dépassement soit accomplie le plus brièvement possible.

Un barreur ou tout rameur qui observe une situation pouvant conduire à un abordage se doit d’avertir à haute voix les équipages des embarcations susceptibles d’entrer en collision, quand ceux-ci ne paraissent pas conscients d’un danger imminent.

Avant de faire demi-tour, il faut s’assurer que la rivière est dégagée en amont et en aval sur une distance suffisante et que l’on est éloigné d’un obstacle sur lequel le courant ou le vent pourrait déporter le bateau.

En cas de chavirage :

Les rameurs ne doivent pas quitter leur embarcation ; si l’eau est fraiche ou froide, ils doivent se hisser sur la coque retournée. Il faut se servir de celle-ci comme d’un flotteur en maintenant la poitrine hors de l’eau pour lutter contre le froid. Cette disposition simple permet d’attendre les secours en toute sécurité, même dans de mauvaises conditions climatiques. En effet, si, dans une eau à 3 ou 4 °C, le temps de survie d’une personne complètement immergée n’est que de quelques minutes, ce délai est considérablement augmenté si le buste est hors de l’eau !

Le barreur, pour ne pas rester bloqué dans l’embarcation retournée :

• ne doit pas passer le tire-veille autour de son corps,

• lorsqu’il est placé à l’avant, ne doit pas porter de gilet de sécurité, car la réserve de flottabilité le plaquerait au bateau et l’empêcherait de se dégager.

Les rameurs doivent vérifier aussitôt après un chavirage :

• que le barreur a pu se dégager,

• qu’il peut se hisser comme eux sur la coque, si l’eau est fraiche ou froide,

• que le barreur peut se séparer, en cas de nécessité, d’une partie de sa tenue, dans la mesure où elle pourrait l’entraîner vers le fond.